En octobre 2009, au cours de la troisième conférence de l’Association de lutte contre la corruption en Afrique de l’Est (EAAACA) tenue à Bujumbura-Burundi, le Président de la République du Burundi, Son Excellence Monsieur Pierre NKURUNZIZA, a émis l’idée d’avoir une plateforme continentale de lutte contre la corruption. Cette idée fut soutenue par les mêmes autorités lors de leur Assemblée Générale tenue à Nairobi- Kenya en novembre 2010.
Lors de la première conférence des Autorités Anti-Corruption en Afrique tenue à Bujumbura-Burundi en juin 2011 ; la nécessité d’avoir une Association a été encore une fois soutenue pour renforcer la coopération international en vue de combattre la corruption, conformément à la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (Convention UA) et la Convention des Nations Unies sur la Corruption (CNUCC).
Au cours de cette conférence, un Comité intérimaire a été mis en place en vue d’élaborer les statuts de l’Association, le code de conduite et le plan stratégique.
Par la suite, la seconde conférence des Autorités Anti-Corruption en Afrique tenue à Accra en septembre 2013 , a vu la création de l’Association des Autorités Anti-Corruption d’Afrique (AAACA).
Aussi, les autorités présentes à cette conférence ont reconnu l’importance de travailler ensemble pour éradiquer la corruption sur le continent africain. Ils ont alors adopté les statuts de l’AAACA ; et décidé que le siège de l’Association soit à Bujumbura, Burundi ; et ont élu les membres du Comité Exécutif pour élaborer un plan stratégique qui déterminera les objectifs de l’Association .
La création de l’Association rentre dans les objectifs de la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la répression de la corruption et se veut être une plateforme continentale pour combattre la corruption ainsi que le renforcement et la consolidation de la bonne gouvernance sur le continent.
En outre, l’existence d’une Association (AAACA) rentrent dans les objectifs de l’Union Africaine de promouvoir la bonne gouvernance, les principes démocratiques, l’unité, la solidarité croissante entre les pays et le people africains .