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Photo de Groupe de Son Excellence le  Président  et les Chefs de délégation Photo de Groupe de Son Excellence le Président et les Chefs de délégation

RAPPORT DES ACTIVITÉS DE LA CONFERENCE DES INSTITUTIONS AFRICAINES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION TENUE A BUJUMBURA-BURUNDI DU 20-22 JUIN 2011 A L’ HOTEL SOURCE DU NIL

1. Introduction

Du 20-22 s’est tenue à l’Hôtel  Source du Nil une Conférence des Institutions de lutte contre la corruption en Afrique. Elle a été organisée  par l'Association des Institutions de Lutte contre la corruption en Afrique de l’Est (EAAACA) et  la Brigade Spéciale Anti-Corruption (BSAC de la République du Burundi a abrité cette conférence. Plusieurs chefs des Institutions de lutte contre la corruption  ainsi que d’autres délégations ont répondu présents à Cette conférence.

Cette conférence  a été officiellement ouverte par Son Excellence Pierre NKURUNZIZA, Président de la République du Burundi et le deuxième Vice-Président de la République du Burundi est venu la clôturer.

Plusieurs participants tant nationaux qu’internationaux étaient  aussi vénus rehausser de leur présence. Comme le montre la photo ci-dessous des participants.

II. Contexte

Pendant la 3ème et la 4ème Assemblée Générale  Annuelle tenue respectivement à Bujumbura et à Nairobi, l'Association des Institutions de Lutte contre la Corruption en Afrique de l’Est a décidé  d’organiser la première  Conférence des Institutions Africaines de Lutte contre la Corruption à Bujumbura.
Le but de cette conférence était de discuter et de proposer des modalités de prévention et de lutte corruption sur le Continent africain en particulier en renforçant le dialogue et la coopération mutuelle entre les Institutions africaines de lutte contre la corruption.

Ainsi, l’Assemblée Générale prit la décision d’organiser la 1ère Conférence des Institutions Africaines à Bujumbura-Burundi au mois de juin 2011.

Dans sa correspondance Réf. EAAACA/ADM1/002/2011 du 25 Janvier 2011 le Président de l’EAAACA a adressé une requête de Financement au Président de la Banque Africaine de Développement (BAD) d’un montant de cent quatre-vingt-quatre mille cent quatre-vingt-quinze mille dollars américains ( USD 184 195 dollars américains). Dans une lettre datée du 11 mars 2011, la BAD donna une suite favorable à la requête. C’est ainsi que la conférence eu lieu du 20 au 22 juin 2011.

III. SYNTHESE DES DEPENSES ET L’EXECUTION DE LA CONVENTION DE FINANCEMENT

1. Conformément à l’article II de l'Accord, il était convenu  que les fonds soient décaissés de la façon suivante :

  •  Frais d’hôtel, repas et rafraîchissements pour un total de 77 000 deux cents et  trente dollars américains (USD 77.230) seraient payés directement à l'hôtel par la BAD  après introduction des factures ;
  • Les Tickets d’avion des chefs de délégation pour un montant n'excédant pas soixante et un mille Cinq cent dollars américains (USD 61.500) Et la BAD était chargée d’envoyer les billets d’avion aux chefs de délégation dès  réception de la liste des participants à la conférence.
  • Les frais d’interprète, la location de la salle, le transport local, les fournitures   consommables ainsi que d’autres charges accessoires pour un montant n'excédant pas  quarante-cinq mille quatre cents soixante-cinq dollars américains (USD 45 465) seraient transférés  seraient transféré au compte  n°0240013055101ouvert à  Stanbic Bank OUGANDA, IPS, branche au nom de l’EAAAC.
  • Ainsi, le 6 Juin 2011, un montant de quarante-cinq mille quatre cent quinze dollars américains (USD 45 415)  a été crédité sur ledit compte EAAACA. La différence de Cinquante dollars entre le montant envoyé et celui  crédité résulte des frais de transfert bancaire.

IV. RESUME DES ACTIVITES DE LA CONFERENCE:

Une copie du programme de la Conférence ainsi que les discours d’ouverture et de clôture de la conférence sont annexés au présent rapport.

1. Les participants de la conférence

La conférence a vu la participation de soixante  personnes (60) venus de trente et un pays africains (31) et des institutions internationales telles que la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement.

2. Premier jour: 20 juin 2011

  • Ouverture officielle les allocutions et discours

Les cérémonies d’ouverture de la conférence étaient rehaussées par les officiels du Gouvernement, délégations venues des différents coins de l’Afrique, les Représentants du Corps diplomatique et Consulaire ainsi que les  Représentants des Institutions des Nations Unies le des Institutions non Gouvernementales, la société civile ainsi que les médias.   

La conférence a été officiellement ouverte par son Excellence Son Excellence Pierre NKURUNZIZA, Président de la République du Burundi  et Président de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC).

Dans son allocution, Son Excellence le Président de la République du Burundi a invité tous les Etats africains « de devenir réellement un groupe d'Etats contre la corruption, en mesure d'assurer une surveillance constante et réciproque entre les États membres dans la lutte contre la corruption et les infractions connexes.»

SE. Pierre NKURUNZIZA Président de la République du Burundi

 

« Parce que  le caractère international du phénomène de la corruption montre qu'il ne peut y avoir de développement sans efforts conjugués des Etats car l'isolement d'un Etat affaiblit tous les autres États, d'où l'importance des mécanismes d'aide à la coopération juridique et mutuelle.»

Dans son discours Dr. Rutaremara, Ombudsman du Rwanda et Président de l’EAAACA, a déclaré que« nous avons observé que  la corruption est un cancer pour la société et il est grand temps pour tout le monde à se joindre nos effort pour éradiquer à jamais ce fléau. Mais cette lutte doit commencer par éduquer et  sensibiliser les citoyens à rejeter, dénoncer et à décrier les pratiques  liées à la corruption. Cela demande  aussi, à notre peuple, de connaître et de se défendre pour le respect de leur droit.

Dr.Tito RUTAREMARA Président de l’EAAACA

 

En outre, en tant que criminalité transnationale, les auteurs de corruption commis leur confiscation dans leur pays et volent vers des pays étrangers. Le produit de ce crime profite à d'autres pays, ce faisant, décourage les investisseurs.

Donc, il ya une nécessité d'une collaboration avec d'autres associations régionales de lutte contre la corruption, des fora et Institutions de lutte contre la corruption   en Afrique tel est l’objectif de cette conférence. Nous pouvons réussir en joignant nos efforts dans les enquêtes et dans l'assistance juridique mutuelle dans la mise en œuvre de nos stratégies respectives de lutte contre la corruption ".

Dans son discours, le vice-président de la BAD, le Dr Kamal El Kheshen, , a souligné qu '«en travaillant ensemble, nous pourrions certainement s'attaquer à la corruption de manière plus efficace et efficiente. La Banque soutient fermement cette cause parce que la corruption et le  manque de transparence et de responsabilité dans les transactions commerciales constituent  des risques importants d'investissement en Afrique(…)

Dr. Kamal El Kheshen, Vice President of AfDB

 

« C'est pourquoi, la lutte contre la corruption et la consolidation des efforts de lutte contre la corruption  pour améliorer la moralité des affaires peut participer  à diminuer ces risques et aider à attirer plus de capitaux dans la région et conduire enfin de compte à améliorer le climat des affaires et créer de surcroit  plus d'emplois ".

Le Ministre burundais à la Présidence Chargé de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation du Burundi a également fait une allocution lors de l’ouverture officielle de la Conférence.

Ensuite, les chefs de délégation présents à la conférence ont présenté le rapport de leur institution respective. Par après les chefs de groupements régionaux de lutte contre en Afrique ont également eu l’occasion de présenter leur Association dans l’ordre suivant:

  • Président du Réseau des Institutions Nationales de Lutte
    contre la Corruption de la CEDEAO par Dr. Jean Baptiste Alias (Président);
  • Forum de l’Afrique Australe de lutte contre la corruption (SAFAC) par Dr. Edward Hoseah, (Président);
  • Association des Institutions de  lutte contre la corruption en Afrique de l’Est (EAAACA) par  Mr. Raphael Baku (Vice-Président) ;
  • Le Nord était représenté par Mr. Sheriff Badawy d’Egypte.

ii)     La Coopération régionale dans la lute contre la corruption  présentée par Mr. FenwickKamanga de la Banque Africaine de Développement BAD.

Ces présentations ont été suivies par des interventions, des échanges d’expérience sur les bonnes pratiques ainsi que des informations diverses.

DEUXIEME JOUR LE 21  JUIN  2011

Le Professeur PLO   Lumumba, Directeur Général de la Commission  Kenyane de lutte contre la corruption  a exposé sur un thème  intitulé «Lutter contre la corruption en Afrique ; une raison de la création d’une  Association africaine des autorités anti-corruption."

Justifiant la nécessité  de créer une  Association des Institutions Africaines de lutte contre la Corruption, l’orateur a affirmé que: «Je crois fermement que le moment est venu communauté africaine de consacrer ses efforts dans l'exploration de nouvelles stratégies visant à renforcer la coopération mutuelle dans la lutte contre la corruption et d'autres crimes organisés transfrontaliers, c'est le temps de se réunir sous le toit  des Institutions Africaines de Lutte contre la Corruption et qu’en agissant ainsi,  les mots de Kwame Nkrumah que:.. "Nous ne faisons pas face  ni à l'Est ni à  l’Ouest nous faisons face avant "doit être notre principe directeur».
résolutions:

C'est après que les participants aient suivi ces différents riches conseils et interventions qu’ils se sont convenus ce qui suit :

1. Que l’Association des Institutions africaine de lutte contre la corruption (AAACA) devrait voir le jour.
2. Que le Comité Exécutif intérimaire devrait être mis en place
3. Que le Comité Exécutif Intérimaire devrait être composé par les Représentant des Instituions suivants et ceci dans les strict respects des équilibres géographique.

- Prof OLP Lumumba (EAAACA) ;
- M. Jean Baptiste Elias (CEDEAO) ;
- le Dr Edward Hoseah (SAFAC) ;
- M. Christopher Leba Gakhemi (Afrique Central) ;
- M. SherifBadawy (Afrique du Nord) ;
- M. Léonidas Habonimana (Brigade Spéciale Anti-corruption).

4. Que les vingt-deux pays qui n'ont pas encore ratifié la Convention de l'Union africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption étaient invités à le faire.
5. La Commission du Nigeria crimes économiques et financiers a proposé d'accueillir la prochaine Conférence de l'Association africaine des autorités anti-corruption en Novembre 2011 au valider les statuts de l'Association et de la lancer officiellement.

CLOTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE

La conférence a été officiellement clôturée par son Excellence le Deuxième Vice-Président du Burundi, Monsieur Gervais Rufyikiri. La cérémonie de clôture était rehaussée par les Représentants du Gouvernement, les Représentants des Institutions  non Gouvernementales, les médias, la société civile.  

S.E Gervais RUFYIKIRI Deuxième Vice Président de la République

 

Dans son mot de clôture, il a réitéré l’engagement du Gouvernement du Burundi de prendre en charge les premières activités du Secrétariat  intérimaire de l’Association Africaine des Institutions de lute contre la Corruption (AAA).   He also sated among others, “I reiterate a commitment to work towards a comprehensive cooperation in all African countries that have adopted a relentless fight against corruption, a sine qua non condition for sustainable development of our countries and to be well-known by other continents.”

Les retombés de la conférence:

1) Une association des Autorités anti-Corruption d’Afrique a été mise en place le  21 Juin 2011.
2) La déclaration de Bujumbura a été signée par tous les chefs de délégation  (Copies en français et en anglais).

4. Troisième jour: 22 juin 2011

Une excursion a été organisée pour que les délégations aient une vue générale du progrès réalisé par le Burundi en matière social, politique et économique. Les sites visités sont les suivantes :

Mausoleum of Prince Louis RWAGASORE:

Le Mausole du Prince Louis RWAGASORE, héro de l’indépendance du Burundi est situé à Vugizo en Commune Rohero.

  • Pierre Livingstone

Située à douze kilomètres(12Km) de la capitale  tout près de la rivière Mugereau sud de Bujumbura, la pierre Livingstone symbolise le lieu où l’explorateur et missionnaire Dr. David Livingstone et le journaliste et explorateur Henry Morton Stanley se sont croisés le 25 novembre 1871. Dans leurs livres, Livingstone et Stanley décrivent cette réunion avec la population de Mugerecomme l’une des populations la plus hospitalière du Continent.
La date du 25 novembre , 1871, gravée sur cette pierre peut être vue.

  • Visitede  Saga Plage

Cet endroit touristique symbolise la réussite de l’intégration de l’Afrique de l’Est. Située sur le bord du lac Tanganyika, il offre au premier visiteur le goût du plaisir sans commune mesure.

VI. Remerciements:

Au nom des membres de  l’EAAACA, et à son mon propre,  le Président de l’EAAACA, présente ses sincères gratitudes à la Banque Africaine de Développement pour avoir financé la conférence. En effet, sans le concours de cette institution, il aurait été difficile d’organiser une telle conférence. Nous apprécions a-t-il dit la confiance que vous portez en cette jeune Association. Il a également  remercié l’équipe de la BAD, spécialement  Dr. Kamal El Kheshen, the Vice-Président de la BAD pour avoir accepté de participer à cette conférence et faire une présentation.

Les remerciements vont également aux délégations qui ont accepté  l’invitation de participer à cette conférence..

Préparé et réalisé par:


Susan Bisharira
Secrétaire Général de l’EAAACA


                                        

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